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mardi 25 août 2015

• Histoire vraie •


• Histoire vraie •
Il y avait là un pauvre homme d'un petit village qui avait pour coutume d'acheter sa viande chez un des bouchers du quartier.
Sa commande ne variait qu'en de rares occasions, il achetait donc un kilo à chaque fois qu'il s'y rendait.
Cependant, le boucher étant de mauvaises intentions lui retirait constamment 1/4 de sa commande laissant croire qu'il lui bien mis le kilo souhaité.
Le pauvre s'en rendit compte depuis le début et cela ne l'empêcha pas de retourner chez lui malgré ce geste récurrent et malsain. Cela durera 12 ans ... 12 années de vol !! Et il y retournait malgré tout.
Un jour, le boucher se mit à regretter tous ce qu'il a pu faire auparavant. Il décida alors de donner plus que ce qui était commander c'est alors qu'au lieu d'octroyer un kilo de viande au pauvre homme, il lui donnait un kilo + 1/4 à chaque fois qu'il venait acheter chez lui, ainsi il espérait rattraper toutes ces années où l lui causait du tort.
Le pauvre l'aperçut et s'en rendit très vite compte ce qui impliqua l'arrêt total de ses achats de viande chez ce boucher.
Savez vous pourquoi ?
Des mois passèrent, le boucher décida alors d'aller à la rencontre de ce vieil homme pour lui faire aveux de sa mauvaise intention d'autrefois, croyant qu'il a arrêté de faire ses courses chez lui parce qu'il l'a enfin démasqué. Ensuite, il lui demanda la raison pour laquelle ce dernier ne se rendait plus à son commerce.
Au vieil homme de répliquer :
« J'avais connaissance et parfaitement conscience de ce que tu me faisais et c'est pour cela que je revenais chez toi. Tu croyais gagner en e volant mais en réalité c'était moi le gagnant dans l'histoire. Maintenant, que tu as compris que je ne reviendrai plus, qu'ai-je à gagner ? »
Le boucher ne comprenant pas où le vieil homme veut en venir, ce dernier rétorqua :
« Tu croyais qu'en me volant, tu allais faire de l'argent sur mon dos. Cependant, tu ne faisais en réalité qu'augmenter ma cagnote de hassanettes. Voilà la raison pour laquelle j'aimais me rendre chez toi. Aujourd'hui, tu veux te racheter en augmentant la quantité de ma commande de viande et c'est moi qui y perds. »
Moralité : ceux qui vous nuisent sont en fait ceux qui vous font gagner non pas ici-bas mais dans l'au-delà
(La sagesse de cet homme m'a percutée lors de mon voyage dans ce petit patelin du Moyen-Atlas.)

lundi 24 août 2015

Ils sont partis hier… ?!


Ils nous ont quittés, ils sont partis très pressés, ils n’ont même pas eu le temps de nous faire leurs adieux !

Le sort a voulu que cinq grandes personnes, toutes des connaissances à moi, périssent dans un malheureux accident de la circulation, à une vingtaine de kilomètres de notre ville.

Ils étaient tous mariés et pères de familles. Notablement connus dans toute la ville. L’un était un grand Imam dans une mosquée de la ville, un autre était un médecin, spécialiste en Neurochirurgie, le troisième était un grand industriel, un autre était avocat et le cinquième était un Cadre dans un Ministère.

Cette malheureuse nouvelle qui est tombée tel un couperet, a affecté douloureusement la quasi-totalité des habitants, qui sont restés tous en émoi. Enapprenant la nouvelle, qui s’est répandue dans la ville aussi vite qu’un écho, presque toute la ville les a pleurés. Leur disparition inopinée  est une véritable perte pour la ville entiére.On a pleuré leurs grandes qualités humaines , leurs grandes moralités qui étaient indiscutablement irréprochables. Ils étaient presque tous riches, et pourtant, ils n’ont rien emporté avec eux, hormis leur grande et sincère foi en Dieu, leur pudeur et leur piété.

Comment ne pas pleurer ces hommes alors que nos savants musulmans nous apprennent que « Lorsque les hommes vertueux meurent, toutes les créatures de la terre les pleurent, mêmes les poissons dans l’eau » !

Dans la ville, j’ai entendu certains dire, qu’ils devaient assister aux obsèques d’un Iman mort à l’âge de 98 ans, dans  un village qui se trouvait à une cinquantaine de Kilomètres de notre ville. Qu’elle belle fin !Dans ce sens précis, Dieu nous apprend dans le Coran « …Celui qui sort de sa maison en exil vers Dieu et vers son Messager(Psdl), puis est rattrapé par la mort, son salaire a été en fait porté à la charge de Dieu. »Sourat(Les femmes-4 – V : 100)(Sous-entendu « en cours de route ».C’est une nouvelle affirmation de la prévalence de l’intention des croyants.Si quelqu’un se met en route avec la décision sincère et ferme de faire une action pour la cause de Dieu, le Seigneur lui donne le salaire des exilés, des combattants ou des pèlerins même s’il meurt en cours de route).

Toute la ville s’est vidée pour pouvoir assister à leurs obsèques. Tellement que le Cimetière était restreint, ceux qui sont restés en dehors étaient plus nombreux que ceux qui étaient à l’intérieur du Cimetiére.Desdizaines de personnes sont venues des villes et villages limitrophes pour assister aux obsèques.

Comme ils ont vécus dans cette vie ensemble, le sort a voulu prolonger leur « amitié »  même après leurmort.Les cinq tombes étaient alignées l’une à côté de l’autre.Sans doute une des paraboles d’Allah, pour nous enseigner que les musulmans qui ont vécu ensemble sur la voie d’Allah, le seront d’avantage après la mort.
A l’intérieur du cimetière, après « la salat du mort » en leurs mémoires, et avant les obsèques, ils étaient là devant nous, étendus et inertes chacun dans son cercueil.Pourtant, et malgré tous leurs biens matériels en ce monde, ils nous paraissaient aussi pauvres que tous les pauvres. Ils n’avaient même pas  le droit à une tenue décente, si ce n’est ce linceul blanc qui les couvrait et les protégeait des regards curieux des gens, ou certainement pour conserver leurs âmes que la mort avait déjà purifiées.

Après l’accomplissement de ce devoir sacré, il a fallu l’intervention des agents de l’ordre pour disperser cette foule impressionnante.

Plus tard, et durant tout l’après- midi,  la ville entière semblait  triste, les rues étaient presque désertes, la désolation se lisait sur les murs et sur les rideaux des commerces qui, pour la circonstance sont restés fermés.Il faudrait beaucoup de temps, pour que notre ville puisse surmonter cette grande tragédie.

Cependant, je ne sais pas  au juste, si c’est nous qui devons pleurer les disparus ou c’est eux qui devraient lefaire.Parce que leur disparition a fait beaucoup « d’envieux » ! Une dizaine de personnes ont souhaité être leur place !

Le Seigneur par sa Miséricorde infinie a voulu que la vie et la mort soient une grande épreuve pour nous. La vie est un bienfait et la mort est un bienfait.cette épreuve représente dans le fonds une grande parabole d’Allah. Elles sont pareil à ce jour qui se lève à l’aurore et se couche le soir.Puisque notre vie devant l’Eternel ne représente en réalité que la durée de cette journée ou seulement une infime partie, puisque les âges ne sont pas égaux à tous les hommes.

Telle est la vie ! Cette vie modeste et si éphémère et pour laquelle nous nous entretuons sans relâche.

Pour revenir au vif du sujet, tous les jours que Dieu fait, il y a des hommes qui meurent et disparaissent parfois comme un éclair, en un simple clin d’œil et deviennent, ces gens qui… ?!


Parmi ces morts, il y en a certains qui nous marquent des années durant par leur disparition, et on a du mal à les oublier et à surmonter leur douleur. Alors que d’autres disparaissent sans laisser de traces,sans laisser de souvenir. Ils ont vécus étrangers et sont morts étrangers parmi les siens. Ils sont présents dans nos esprits le temps de leurs obsèques ! La différence n’est pourtant pas difficile à deviner !

Un petit geste de bienfaisance rend la vie à un désespéré ?


Je vous rapporte une histoire véridique qu’un savant musulman d’Egypte a racontée sur la chaine satellitaire « Ennas », au courant des années 2008.Un évènement très émouvant qui m’a sérieusement très touché pendant longemps.

On raconte qu’un homme musulman d’Egypte souffrait d’une cardiopathie très grave, ces médecins spécialistes ont jugé son cas désespéré et que l’intervention chirurgicale n’aboutirait qu’à un résultat aléatoire.Néanmoins et pour apaiser la douleur du malade et celle de sa famille, le chirurgien leur donna les coordonnées d’une clinique privée qu’il connaissait à Londres.

La famille se met aussitôt en contact avec la clinique, et finit par transmettre le dossier médical du malade qui n’était autre que leur père, par voie de fax en espérant une prompte réponse.

Une quinzaine de jours après, la famille reçoit un courrier de la clinique en question qui contenait la date du rendez-vous pour la consultation, le nom du praticien qui devait prendre le malade  en charge ainsi que  le montant des frais y afférents.

Une semaine plus tard, le malade prend l’avion à destination de Londres.Une fois arrivé, il prend aussitôt un taxi et se dirige vers la clinique indiquée.

Une fois dans la clinique, M.A .Z , le malade se dirige vers son praticien avec son dossier médical.Lechirurgien le reçoit dans son bureau, s’entretient longuement avec lui, et après l’oscultation, le médecin arrive à établir un diagnostic préliminaire.
Il charge alors son infirmière assistante de prendre en charge le malade et lui faire le nécessaire. Prise de sang, prise de poids, prise de tension, passage au scanner etc.etc

Une heure après, les examens  sont fin prêts. Le praticien rappelle M.A.Z au bureau pour un dernier entretien et lui confirme le diagnostic de sa maladie : Une grave lésion de la paroi interne des artères coronaires !

Le malade quitte le médecin et se dirige ensuite vers le bureau des entrées où on lui fixe un rendez-vous de 30 jours pour subir l’intervention.Le montant des frais relatifs à l’intervention n’a malheureusement pas été cité.
La situation financière du malade ne lui permettant pas de rester à Londres encore un mois,il prend donc l’avion et rentre en Egypte.

Une fois chez lui, et quelques temps aprés alors qu’il était en ville chez un ami agent immobilier, il remarque dans la rue une scène triste et pitoyable, une scène qui éprouve pour ce cœur malade un grand chagrin : Une vieille femme assise à l’entrée d’une boucherie récupérait les ossements et les déchets de la boucherie et les remettait dans un sac.

Dans un grand mouvement de tendresse ; l’homme se leva et se dirigea vers la vieille. Qu’est-ce que vous faites, Madame ?Je ramasse ces os pour en faire de la soupe à mes enfants ! Mon fils. L’homme pris la vieille par la main et l’a fait entrer dans la Boucherie, et demande au boucher de lui servir tous les jours un kilogramme de viande fraiche, pendant toute une année, il paie la facture et rentre chez lui.

En entrant sa femme s’aperçoit que son mari avait changé d’apparence, il avait un autre aspect, il n’avait plus cette pâleur, cet essoufflement, cette fatigue généralisée qui caractérisait son quotidien, enfin il est redevenu cet homme que sa femme a connu avant sa grave maladie !Devant cette situation incroyable, la femme est restée stupéfaite !
Alertée,  toute sa famille s’est rassemblée, et après avoir appris « le récit de la vieille » tout le monde a cru au miracle et à la grande miséricorde de Dieu.Toute la famille était contente, on félicita le malade pour son rétablissement et sa guérison miraculeuse.
Les jours passent et le rendez-vous approche et malgré tout son changement,et les conseils de la famille l'invitant à ne plus retourner à Londres, l’homme persiste et décide de retourner.

Le jour du rendez-vous arrive, l’homme reprend l’avion et s’envole vers Londres. Une fois dans la clinique, son médecin le reçoit une seconde fois, lui refait les mêmesexamens.Mais cette fois-ci le médecin en revoyant l’état du cœur dans la radio, il n’en croyait pas ses yeux,le scanner confirme bien que l’état du cœur n’est plus le même ?! Au contraire, c’est un cœur parfait.La paroi interne des artères coronaires ne présente aucune lésion apparente !Etonné, le médecin interroge, vous êtes bien le malade que j’ai vu il y a un mois ? Oui Docteur, c’est moi M.A.Z, voici les derniers clichés ! Le médecin prend les anciens clichés, les compare aux nouveaux, mais ce n’est pas possible !On provoqua en urgence un conseil médical pour l’étude de ce cas unique en son genre, exceptionnel, incroyable ! Mais le conseil médical n’arrive pas à éclaircir cet énigme. La médecine n’est pas une science exacte, et malgré cette grande évidence, nul dans cette clinique ne croira au miracle qui est pourtant aussi réel que l’était la maladie de M.A.Z.Devant ce grand bouleversement qui a pourtant mis toute la clinique sens dessus dessous, et qui surtout a prouvé la grande faiblesse de l’homme, de sa science et surtout de sa foi en Dieu, l’homme ce musulman, ce croyant est resté malgré tout imperturbable, calme et maitre de lui-même.Il a préféré garder son secret et son miracle uniquement pour lui, sa famille et surtout pour tous ceux qui croient en Dieu et en ses grands miracles.Sincèrement, si je n’étais pas un musulman, j’aurai aussitôt et sans perdre de temps embrassé l’Islam.Pourtant c’est devant ces grands événements que certains touchés par la grâce de Dieu, ont finalement retrouvé la véritable voie, la voie d’Allah !

Le riche et le pauvre !


L'histoire que je vais vous racontée est une histoire véridique, de deux familles qui vivaient en mitoyenneté dans une petite ville. Leurs conditions de vie étaient socialement différentes, leur seul point commun était le fait qu'ils partageaient le même quartier...
 
Les événements de cette histoire ont eu lieu, il ya environs une trentaine d'années. Les deux familles en question étaient originaires d'une petite ville située au Sud de la capitale algérienne. Si Said et Amî (oncle) omar étaient donc voisins, ils vivaient dans un climat de paix, de fraternité et de bonvoisinage.Ce dernier qui était très pauvre et sans ressource, était marié et père de cinq enfants , tous en bas âge, l'aîné était âgé à peine de 17 ans. Par contre Si Said était un hommeriche.Il était père de quatre enfants vivant tous dans une somptueuse villa. Ce dernier était propriétaire d'un grand atelier de fabrication de meubles.Un de ses fils était taxieur tandis que le second était cadre dans une administration publique.
 
Apparemment  tout allait bien, la famille menait une vie de château, ils vivaient à « l'occidental » comme disent certains.Seulement, la vie de château a parfois son côté négatif. Dans la vie nul au monde ne pourrait avoir « le beurre et l'argent du beurre ».  La fortune entre les mains de l'homme sage, doit être considérée comme un moyen et non pas un objectif. Seulement Si Said notre Industriel, voyait la vie autrement. En dehors de sa famille personne n'existait autour de lui. Il était respecté certes, mais seulement à cause de sa position sociale et de sa fortune dont il était d'ailleurs le seul à en profiter, ou presque, si ce n'était « l'aumône légale », cette grande obligation religieuse sur la fortune qu'il distribuait annuellement a certains pauvres et... à la façon de beaucoup de musulmans fortunés de nos jours ...! 
 
 
Le temps passe, les jours se succèdent, et tout semblait  allait de mieux en mieux pour cette famille. Seulement un jour, et comme Si Said était malade et souffrait d'un grand diabète, il fut victime d'un grave accident professionnel à l'intérieur même de son atelier de menuiserie et au cours duquel, il perdit les trois doigts de la main droite. La victime fut aussitôt évacuée vers l'hôpital. Etant diabétique Si Said fut sérieusement pris en charge où on lui prodigua tous les soins nécessaires, certainement pour lui faire éviter un éventuel coma diabétique. 
Heureusement et grâce à Dieu et à la bonne couverture médicale, Si Said s'en sortit et eut la vie sauve.Il resta en observation pendant plusieurs semaines à l'hôpital.
 
Une fois rentré à la maison, Si Said garda le lit, sous contrôle médical durant plusieurs semaines encore. Malheureusement et malgré tous les soins, la blessure tardait à se cicatriser et la persistance de l'infection de la plaie décourageait les médecins.Mais devant l'état du malade qui n'inspirait pas confiance, et l'instabilité de la glycémie et ses complications, les médecins n'avaient pas le choix, on se concerte et on opte carrément pour l'amputation d'une partie de l'avant- bras droit. 
 
 
Après sa sortie de l'hôpital et quelques mois plus tard, Si Said sortit de chez lui pour la première fois après son hospitalisation, mais seulement pour rendre visite à ses ouvriers et jeter un coup d'œil à l'atelier. Compte-tenu de son état de santé et sachant qu'il n'était plus capable à exploiter convenablement son atelier , surtout que ses fils n'étaient pas du métier, Si Said décida un jour de revendre son atelier de menuiserie et de prendre une retraite forcée. 
 
 
Bien que les choses aient relativement changé, la vie de cette famille reprit son cours. Seulement un de ces jours, et comme le malheur n'arrive jamais seul, Hacène le taxieur, l'aîné de la famille, eut une idée diabolique ! Il s'empara carrément et sans scrupule d'une grande partie de la fortune paternelle et disparut dans la nature .Après la constatation de ce grand et malheureux méfait, et devant cette violente et brusque émotion, Si Said fût gravement choqué et évacué en urgence vers le centrehospitalier.Plongé dans un coma irréversible, Si Said devait rendre l'âme à son Créateur, le lendemain matin.Un grand malheur pour cette famille, un drame qui resta longtemps un sujet de conversation pour beaucoup de gens de la ville. 
 
 
Par contre, Ammî Omar le voisin de cette famille, cet homme qui était doué d'une piété et d'une sincère foi en Dieu, était très connu dans cette petite ville, il était aimé et respecté par tout son entourage.Cette pauvre famille qui vivait dans une humble demeure héritée de leurs grands parents, ne devait leur survie que grâce à Ali, l'aîné de la famille qui travaillait au marché chez un marchand de fruits et légumes, contre un infime salaire, et parfois même et lorsque les affaires allaient mal, le marchand donnait à Ali, en contrepartie du salaire, quelques kilogrammes de légumes, il arrivait même à ce dernier et pour joindre les deux bouts, de vendre quelques galettes dans le marché pour subvenir aux besoins vitaux de sa famille.Tel est brièvement le dur quotidien social que partageait l'ensemble de la famille de Ammî Omar.
 
Cependant, et parallèlement à cette misérable vie matérielle, Ammî Omar et ses enfants vivaient une seconde vie, une vie différente à celle que mènent certains gens de la ville. Une vie spirituelle, une vie qui leur procurait un grand bonheur, une grande sérénité et une grande paix dans l'âme.Un grand climat d'amour et de respect familial régnaient à l'intérieur de cette maison. Cette maison où l'invocation de Dieu, la prière, la résignation et la satisfaction étaient de mise, c'était le principe fondamental de toute la famille, c'était leur véritable subsistance et leur pain quotidien. Les qualités de Ammî  Omar et de ses enfants étaient un exemple que la plupart des habitants de la ville leur reconnaissaient. 
 
 
Cependant un jour, par une nuit sombre et pluvieuse, alors que Ali rentrait calmement chez lui, son attention fut soudain attirée par un véhicule renversé apparemment depuis peu dans un grand fossé en contrebas de la route.La voiture semblait même avoir fait plusieurs tonneaux. Le jeune homme surpris accourut sans hésitation vers le véhicule.Les portières étaient fermées et à l'intérieur se trouvaient deux hommes et une femme , apparemment inconscients et sérieusement blessés, il y avait du sang partout !Seul et ne sachant quoi faire, Ali ramassa une grosse pierre et la lança contre une vitre.Une fois la vitre brisée, il essaya avec difficulté d'ouvrir la portière. Une fois à l'intérieur, le jeune homme constata l'inconscience des victimes et l'urgence de secours.Les victimes étaient apparemment ivres, une odeur d'alcool se dégageait de l'intérieur.Incapable de leur venir en aide, il décida d'aller en vitesse pour alerter les autorités.
 
Seulement et à la seconde même où il décida de partir, son attention fut attirée par une petite mallette sur la banquette arrière, à coté de la jeune femme .Après un court instant d'hésitation, il s'empara de la mallette qui était semi-ouverte, certainement sous le choc , et qui semblait être bourrée de billets de banque, pour se diriger en vitesse en direction de la ville. Arrivé devant les services de la protection civile, il alerta les agents en permanence , après avoir dissimulé la mallette, certainement par mesure de sécurité.Notre héros se dirigea ensuite directement vers les services de sécurité, la mallette sous le bras.Il fit sa déposition, les agents ouvrent la mallette, on compte l'argent en sa présence, il  signe un PV , on le remercie et on le ramène chez lui, après lui avoir confisqué la pièce d'identité. 
 
 
Au lendemain de cet événement, la majorité des habitants de la ville étaient au courant de l'accident.La nouvelle fut répandue telle une trainée de poudre.Deux jours aprés, la ville entière était au courant de l'état des victimes qui étaient d'ailleurs originaires de la ville même.Le chauffeur a succombé à ses blessures au cours de son évacuation, les deux autres ont eu la vie sauve. 
 
 
Quelques jours plus tard, le jeune Ali fut convoqué par le Commissariat de police où était présent justement le propriétaire de la mallette. Une petite cérémonie fut organisée en son honneur où il fut remercié officiellement pour sa bravoure, sa loyauté et cette grande preuve d'honnêteté. Le jeune aurait été fortement récompensé par le propriétaire de la mallette. L'acte honorable de ce jeune garçon a été chaleureusement  accueilli et salué par une bonne partie de la ville. 
 
 
Delille abbé Jacques, ce grand poète français a dit un jour cette très belle citation : « Le melon savoureux, la figue succulente, et ces raisins ambrés qui parfument les airs. Vous avez entièrement raison, M. Delille, votre citation est très sensée, très significative car elle s'identifie parfaitement avec les beaux principes de cette pauvre famille. L'Oncle omar est savoureux, sa femme succulente quant aux enfants , c'est des raisins ambrés qui parfument les airs.
 
Telles sont les grandes qualités de notre véritable Islam et de beaucoup de musulmans qui croient sincèrement en Dieu, qui aspirent à la vie ultime et qui ne font de cette vie, qu'un simple pont qui leur permettra de franchir cette grande marée d'eaux troubles et agitées qui ne fait malheureusement que monter pour un grand nombre de musulmans. 
 
Telle est la véridique histoire de ces deux familles, ces familles qui sont diamétralement opposées, par les qualités, les principes et l'argent. Cet argent qui ne fait pourtant pas le bonheur de tous les gens. Le Seigneur donne pour éprouver et prive pour guérir (hadith).
 
La fortune est une bénédiction au même titre que les enfants . Etre riche est certainement beaucoup plus préférable que d'être pauvre et privé d'enfants, bien que les deux cas, ne sont en réalité qu'une grande épreuve pour l'homme dans la vie. 
 
 
Dans le Saint Coran, Allah (swt ) nous apprend que : « La fortune et les enfants sont la parure de la vie de ce monde ».
 
L'argent et les enfants pourraient être une source de bien-être dans cette vie ici-bas, mais malheureusement dans beaucoup de cas, ils risquent d'être une source de mal et de malheurs. Le Seigneur dans sa grande et généreuse bonté, accorde les bienfaits de ce monde à toutes les Créatures, aux croyants et aux non-croyants, seulement Dieu n'accorde les bienfaits de l'autre monde qu'à ceux qu'Il aime (hadith). 
 
 
« Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu'un Paradis aussi large que le Ciel et la terre, réservé pour ceux qui ont cru en Dieu et en Ses messagers. »(Coran,57/21). 
 
 
Par ailleurs, d'après les saintes paroles de notre noble Prophète Mohammed (sala Allah alayhi wa salam) : « Celui qui sera dans le rang le plus bas des jardins du Paradis (Janat El Firdaws), aura dix fois l'équivalent de la planète terre. Ainsi, ce dernier jouira de tous les plaisirs, et aura tout ce qui le faisait rêver sur terre, et ce, multiplié par dix.
 
 
Une belle histoire pleine de morale et d'enseignements que chacun de nous devrait profondément méditer,  à l'effet de mieux connaitre les véritables raisons de son existence en ce monde et d'être convaincu qu'en réalité l'argent n'est pas une source de bonheur...

 

L'histoire de « Joreyj » avec sa mère !


Selon Abou Hourayra (Qu’Allah agrée)  , le Prophète (sala Allah alayhi wa salam)   a dit : « Il n'y a que trois nouveaux-nés qui ont parlé au berceau : Jésus-fils-de-Marie et celui associé à Jurayj.  Ce Jurayj était un ascète qui s'était construit une tour. Alors qu'il était dans sa tour arriva sa mère juste au moment où il était en prière. Elle dit : « O Jurayj! » « Il dit : « O mon Seigneur! Dois-je répondre à ma mère ou poursuivre ma prière ? » et il continua sa prière. Sa mère s'en alla. Le lendemain elle revint le voir alors qu'il priait. Elle dit : « O Jurayj! » « Il dit : « O mon Seigneur! Dois-je répondre à ma mère ou poursuivre ma prière ? » et il continua sa prière. Le troisième jour il y eut la même scène et elle dit : « Seigneur Dieu! Ne le fais pas mourir avant qu'il ait regardé le visage des prostituées »

Les Enfants d'Israël parlèrent un jour de Jurayj et de son adoration pour Dieu. Or il y avait parmi eux une prostituée connue pour sa beauté. Elle leur proposa : « Si vous voulez, je vais certainement le soumettre à la tentation (le séduire) ». Elle vint à sa rencontre mais il ne se tourna même pas vers elle. Elle alla trouver un berger qui habitait dans la tour de l'ascète. Elle se donna à lui et elle tomba enceinte. Quand elle mit au monde son enfant elle dit : « C'est celui de Jurayj ». Les gens vinrent à lui, le firent descendre de sa tour qu'ils détruisirent et se mirent à le battre. Il leur dit : « Que me voulez-vous donc ? »

Ils dirent : « Tu as commis un adultère avec cette prostituée et elle a eu de toi cet enfant ». Il dit : « Où est-il donc ? » Ils le lui apportèrent. Il leur dit : « Laissez-moi d'abord faire ma prière ». Il pria et, lorsqu'il eut terminé, il s'approcha du nouveau-né qu'il tapota sur le ventre puis il lui dit : « Enfant! Qui est ton père ? » Il dit : « Untel le berger ». Les gens se mirent à embrasser Jurayj et à passer leurs mains sur son corps. Ils lui dirent : « Veux-tu que nous te reconstruisions ta tour avec de l'or ? » Il dit : « Non, mais refaites-la en terre comme elle était » et ils le firent.

Le troisième nouveau-né à avoir parlé au berceau était en train de téter le sein de sa mère. Voilà que passa un cavalier à la fière allure et montait sur un beau cheval. Sa mère dit : « Seigneur Dieu! Faites que mon fils soit comme lui ! » L'enfant quitta le sein et se retourna vers le cavalier. Il le regarda et dit : « Seigneur Dieu! Ne faites pas que je sois comme lui ! » Il retourna ensuite au sein et se remit à téter (c'est comme si je voyais encore le Messager de Dieu tétant son propre doigt pour imiter l'enfant). Puis il dit : « Ils passèrent devant une jeune fille que les gens battaient en lui disant : « Tu as forniqué, tu as volé » et elle se contentait de leur dire : « Dieu me suffit pour ma défense et quel bon défenseur! » Sa mère dit : « Seigneur Dieu! Faites que mon fils ne soit pas comme elle! » L'enfant s'arrêta de téter, regarda la jeune fille et dit : « Seigneur Dieu! Faites que je sois comme elle! » C'est alors qu'il y eut entre lui et sa mère cette discussion. Sa mère lui dit : « Il est passé un homme à la belle apparence et j'ai dit : « Seigneur Dieu! Faites que mon fils soit comme lui! et tu as dit : « Seigneur Dieu! Ne faites pas que je sois comme lui! ». Puis des gens passèrent avec cette jeune fille qu'ils frappaient en lui disant : « Tu as forniqué, tu as volé ». J'ai dit alors : « Seigneur Dieu! Ne faites pas que mon fils soit comme celle-ci! » et tu as dit : « Seigneur Dieu! Faites que je sois comme elle ! ». Il dit : « Cet homme était un tyran et c'est pourquoi j'ai dit : « Seigneur Dieu! Ne faites pas que je sois comme lui! » Quant à cette jeune fille, ils lui disent : « Tu as forniqué » sans qu'elle n'ait jamais forniqué et : « Tu as volé » sans qu'elle n'ait jamais volé. C'est pourquoi j'ai dit : « Seigneur Dieu! Faites que je sois comme elle! » Rapporté pat Bukhari et Muslim.

dimanche 9 août 2015

Apprends les sept règles du bonheur et de la félicité :


1. Ne déteste aucun être même s'il a bafoué tes droits
2. Ne sois jamais anxieux et multiplie les invocations
3. Vis dans la simplicité quelle que soit l'amélioration de ton statut...
4. Attends toi au meilleur quelles que soient les épreuves, et garde confiance en Dieu
5. Donne beaucoup même s'il te reste peu
6. Souris même si ton coeur est noyé de larmes
7. Ne cesse de prier pour ton frère (ta soeur) au coeur de l'invisible

jeudi 6 août 2015

CONVERSATION AVEC UN ATHÉE :


CONVERSATION AVEC UN ATHÉE :
Un homme, un jour, se rend chez son coiffeur habituel afin de se rendre un plus présentable et comme à son habitude ce dernier l’entraîne dans des tas de sujets de conversations. De fil en aiguille, ils en arrivent au sujet délicat à savoir si dieu existe ou non ! Les deux hommes affichent un désaccord total, l'un étant croyant et l'autre athéiste...
Le coiffeur : « Voyez-vous chez monsieur, je ne pense vraiment pas que Dieu existe, je ne suis donc pas d’accord avec vous »
Le client : « Vraiment ? Vous ne croyez vraiment pas que Dieu est l’architecte de ce monde ? J’ai vraiment beaucoup de mal à imaginer votre point de vue, pouvez-vous être plus clair ? »
Le coiffeur : « Eh bien, c’est très simple, il suffit simplement d’aller dans la rue pour se rendre compte que Dieu n’existe pas ! Dites-moi, si Dieu existe, pourquoi y’a-t-il tant de gens si tristes ? Pourquoi y’a-t-il tant d’enfants abandonnés ? Pourquoi un milliard de personnes dans la monde meurt de faim ? Pourquoi des millions de civiles sont-elles victimes des guerres ? Et j’en passe !! Si Dieu existait, je ne pense pas qu’il permettrait toutes ses choses ! »
Le client s'arrête un moment pour penser… Il ne veut pas évoquer l’argument suffisant étant que tous les maux de cette planète viennent de l’Homme et que le bien, lui, vient de Dieu ! Il ne veut pas non plus évoquer le fait que si Dieu n’intervient pas, c’est tout simplement parce qu’Il a doté l’Homme du libre arbitre et que s’Il intervenait à chaque fois qu’un homme décidait, de lui-même, de faire le mal, cela signifierait que le libre arbitre n’existe pas… Il en a assez d’évoquer ces arguments qui ne font pas réfléchir ! Ou même cet argument expliquant que depuis des décennies, nous demandons à Dieu de nous laisser gérer nos vies seuls, nous lui demandons de sortir de nos écoles, de nos gouvernements... M'enfin...
Au moment où le coiffeur eut terminé son travail, un homme avec de longs cheveux mal coiffés, une barbe mal taillée passa devant le salon de coiffure
Et le client dit au coiffeur :
Le client : « Si vos arguments suffisent à ne pas croire en un Dieu alors ils m’encouragent à penser que les coiffeurs n’existent pas non plus !
Le coiffeur : « A la seule différence que moi, je suis devant vous et je viens de vous de couper les cheveux ! N’est ce pas une preuve suffisante que les coiffeurs existent !
Le client : « Non ! Car s’ils existaient vraiment, il n’y aurait pas des gens avec de longs cheveux et une barbe aussi affreuse !
Le coiffeur : « Ah, les coiffeurs existent bel et bien, ça c'est ce qui arrive au gens qui ne viennent pas me voir »
Le client : « Vous venez d’évoquer un point fondamental ! Car voyez-vous, s’il y a autant de souffrance sur cette planète, eh bien, à l’image de cette personne pas présentable du tout, si les gens sont dans la peine c’est qu’ils ne vont pas vers Dieu et qu’ils ne cherchent pas après Lui !
A méditer !

mercredi 5 août 2015

C'est un garçon et une fille qui se parlent.. La fille est complètement amoureuse de lui depuis 1 an... Et voilà ce qui se passe :


C'est un garçon et une fille qui se parlent.. La fille est complètement amoureuse de lui depuis 1 an... Et voilà ce qui se passe :

La fille : Salut !
Le garçon : Hé salut !
La fille : Ça va ?
Le garçon : Bah ouais et toi ?
La fille : Pas pire...
Le garçon : Qu'es-ce-qui ce passe ?
La fille : Rien de spécial...
Silence pendant deux minutes...
Le garçon : Tu es sure ?
La fille : Oui oui..
Le garçon : Ok, si tu le dis... Tu avais quoi à me dire ? Ma copine m'attend au restaurant.. On fête nos 4 mois ensemble...
La fille : Ah ! Je suis bien contente pour vous deux...
Le garçon : Merci !! Tu sais tu vas trouver le tien bientôt j'en suis sur ma belle...
La fille : Je l'ai trouvé...
Le garçon : Hey ! Reviens pas la-dessus ! On a eu une discussion de deux heures hier au téléphone sur l'amour que tu as pour moi... Mais je suis pris. Désolé. Je t'aime seulement en amie. Ça me fait plaisir de savoir que tu m'aimes par contre...
La fille : Ah...
Le garçon : Je t'aime ok ? Mais seulement en amie.
La fille : C'est pas ça que je veux moi ! Je veux seulement te dire ce que je ressens. Veux-tu le savoir ou pas ?
Le garçon : Ben, tu me l'a dis hier au téléphone...
La fille : Le téléphone... Pfff... C'est bien mieux en vrai... Veux-tu savoir, oui ou non ?
Le garçon : Ok, mais grouille toi ma copine ne va pas être contente.
La fille : Ah ok. Ben laisse tomber alors. Je me grouillerai certainement pas pour une fille qui t'attend le cœur joyeux... Va faire la fête avec elle pis c'est tout !
Le garçon : NON !! Tu m'as amené ici pour me dire quelque chose, alors tu vas le dire ok ?
La fille : Ok, mais ça risque d'être... Euh... Comment dire ? Tu verras...
Le garçon : Ok, vas-y !
La Fille : Ok, mais promet moi que tu ne diras rien pendant que je parle. Quand je dirai "Voilà" tu pourras dire ce que tu en penses. Après je me casse, ok ?
Le garçon : Ok.
La fille : Jure le moi !
Le garçon : Je te le jure sur ta tête... Je t'aime mais...
La fille : Y a pas de "mais" ! Dit plus le mot ''mais" ! Bon, j'me lance... Tu l'as juré alors si tu brises ta promesse, tu sais que c'est mauvais signe...
Le garçon : Oui je sais... Ok, allez, vas-y.
La Fille : Ok, alors... Je t'aime depuis un an. Je n'ai pas su te le dire. Je l'ai caché chaque fois qu'on s'est parlé. Tu sais que c'est très dur à cacher, mais j'ai réussi. Je t'aime tellement ! T'es tellement beau ! Elle baissa les yeux. Je t'ai aimé depuis que tu m'as dis que tu m'aimais pas seulement en ami quand tu étais saoul. Elle leva les yeux. Mais le lendemain tu m'as dis : « Désolé si j'ai dis tout ça. Je le pensais pas c'est l'alcool qui ma fait dire des choses... » Et quand tu me l'a dis, j'ai perçut de la passion dans tes yeux. Je sais que c'est sûrement l'alcool comme tu le dis mais... Puis après t'as eu 2 autres copines. Une qui t'as planté là. Moi j'ai toujours été là pour toi. Sais-tu pourquoi ? Chut dis rien, tu me l'a promis... Elle Mit son doigt sur sa bouche. Je l'ai fait par amour. J'aimais pas ça te voir mal. Je l'ai fais deux fois... Toujours à côté de toi, à te donner mon épaule et mon oreille pour que tu défoules tes sentiments, tes larmes, tes paroles. Et maintenant te voilà avec une fille. Ça fait maintenant 4 mois que tu es avec elle. Je suis heureuse pour toi. Mais si je le disais, je te mentirais en pleine face. Car lorsque je te vois main dans la main avec elle, lui donner un baiser dans le cou, sur la bouche... Et bien ça me fait terriblement de peine. Dans mon cœur, tu es celui que j'aime et que j'ai toujours aimé et ce depuis longtemps. J'ai su que c'était un amour à sens unique, alors je suis restée là, devant vous deux à ne rien dire et à vous regarder vous dévorer des yeux. Je suis vraiment contente que tu sois heureux avec elle. C'est ton bonheur que je veux mais je voudrais aussi ton cœur. Cependant, ça me semble impossible. T'as trouvé le tien, moi j'ai trouvé le mien mais il est impossible à attraper. Je t'aime ça n'a aucun sens. Regarde qu'est-ce-que tu me fais maintenant... Elle prit la main du garçon et la déposa sur son cœur. Toi seul peut le faire battre ainsi. Il peut aller tellement vite et aller lentement. Toi seul peut le faire souffrir et le guérir en même temps. Écoute... Le garçon s'approcha de la fille*. Il semblait sur le point le lui dire quelque chose.La fille mit son doigt sur sa bouche : Chut !! Tu m'as promis... Et je n'ai pas fini. Alors c'est ça, je t'aime. Elle retira la main du garçon de son cœur. Regarde ce que tu me fais ! Toutes les nuits, dans mes rêves, tu me tortures et tu me déchires le cœur. Je veux t'oublier mais toi tu ne veux pas. Regarde l'enfer que tu me fais vivre ! Elle remonta son chandail à manche longue et lui montra ses poignets. Regarde ! La mâchoire du gars toucha presque le sol tellement il était bouche bée. J'ai envie d'aller au paradis pour être ton ange et veiller sur toi. Je voulais te dire que c'est la dernière journée que tu me vois, car ce soir mon rêve va se réaliser... Tu seras avec moi... Je vais devenir ton ange, je vais pouvoir te surveiller pour qu'il ne t'arrive rien. Ton ange gardien, ce sera moi et tu sais pourquoi ? Parce que je te donne ma vie et mon cœur. Fais en ce que tu veux. Peu importe ce que tu en feras, je t'aimerai toujours. Bon j'ai fini, tu peux me balancer tes trucs.
Le garçon : Ben, disons que je suis pas mal bouché bée. Je sais pas trop quoi dire...
La fille : Ben dit rien, tu fais ce que tu veux. Bon maintenant il est tard, va voir ta copine et fêtez vos 4 mois. Bonne soirée. Elle lui donna un baiser sur la joue et le regarda dans les yeux avec une larme d'amour au coin de l'œil. Il regarda la fille et ses yeux brillaient. Il monta dans sa voiture et s'en alla

Pendant la soirée avec sa copine, il ne pensait qu'à sa meilleure amie, à la fille qui l'aime vraiment... Après une soirée de réflexion, il décida de reparler à la fille. Avant qu'elle ne...
Il prit le téléphone : Dring ! Dring ! Dring !
La mère de la fille : Oui bonjour ?
Le garçon : Puis-je parler à votre fille ?
La mère : Elle est dans son bain. Ça fait environ 2 heures qu'elle est là. Elle doit sûrement être en train de se raser les jambes.
Le garçon : Essayez d'ouvrir la porte pour voir si elle ne se serait pas endormi dans le bain !
La mère : La porte est fermée à clé.
Le garçon : Ah ? Dites que c'est Alan à l'appareil.
La mère : Elle cria : « Chérie c'est Alan au téléphone » ... Je n'ai aucune réponse désolée Alan.
Alan : Ah dommage...
La mère : Ouais, tu peux rappeler plus tard au pire.
Alan : Non j'arrive. Ouvrez la porte de la salle de bain. Peut-être qu'elle dort dans son bain.
La mère : C'est comme tu veux mais surtout tu ne vas pas la rejoindre ! Elle n'a que 15 ans !
Alan : Ben non je vais communiquer avec elle à travers la porte.
La mère : Ok, je t'attend.
Alan: Merci madame.
La mère : De rien, à plus tard Alan.

Ils raccrochèrent. 20 minutes plus tard, Alan arriva à l'appartement où Anna habitait. Toc-Toc-Toc :

La mère : Elle ouvrit la porte : Ah ! Salut Alan !
Alan : Bonjour madame.
La mère : Bon vas-y ! Je serai dans le salon si tu me cherches.
Alan : Merci Madame. Il se dirigea vers la salle de bain. Toc-Toc. Pas de réponse... Anna t'es là ? Aucune Réponse. Il s'assit près de la porte et parla comme si elle pouvait l'entendre « Anna, ce n'est pas que je ne t'aime pas... Au contraire. Je t'aime mais d'une autre façon... » Il entendit des bruits comme si quelqu'un pleurait Anna t'es là ?
Anna : Oui mais vas-t-en ! Elle pleurait
Alan : Non ! Je ne partirai pas avant que tu ne sois sortie de cette salle de bain ! Je veux te parler face à face.
Anna : Parle à la porte. Elle au moins ne va pas pleurer à cause d'un gars qui ne mérite pas son cœur.
Alan : Hey arrête là ! Personne ne mérite le cœur d'une porte. Faut vraiment être désespéré pour souhaiter ça.
Anna : JE LE SUIS ALAN !!!!!!!!!!!!!!!!
Alan : Anna... Sors s'il te plait.
Anna : Non ! Arrête ! Tu m'as vu pour la dernière fois aujourd'hui. Souviens toi bien de moi, de comment j'étais.
Alan : Dernière fois ? Pourquoi ? Tu t'en vas ? Tu déménages ?
Anna : Oui on peut dire ça comme ça... Elle pleura plus fort
Alan : Où ? Sa voix tremblait mais il essayait de la faire paraître normale.
Anna : Quelque part où tu vas sûrement me retrouver un jour.
Alan : Il réfléchit : Euh... Sois plus précise...
Anna : Je t'aime Alan... Je t'aime vraiment...
Alan : Moi aussi mais...
Anna l'interrompit NE DIS PAS DE MAIS !!! Je veux juste que tu saches que je pourrais donner ma vie par amour pour toi... Et cela n'importe quand !
Alan : Je sais ...
Anna : Alors ...
Alan : Alors quoi ?
Anna : Alors, je te la donne ce soir. Je t'aime tellement Alan ! Elle pleura plus fort
Alan : Non reste ! J'ai besoin de toi !
Anna : Je t'aime et saches que je vais toujours être là pour toi et ce plus que jamais. Peu importe ce qui arrivera. De toute façon ce qui compte vraiment pour moi, c'est que tu sois heureux. Je t'aime... Je pourrais te donner la lune !! Je t'aime Alan... Pour toujours...
Alan : Anna... Non attend il faut que je te dise des choses importantes.
Anna : Quoi encore ?
Alan : Si tu n'es plus là, je ne vois pas pourquoi je serais heureux. Je perdrais la moitié de moi Anna ! Je... Je...
Anna : Je t'aime moi ! Bye Alan... Elle prit un rasoir, en détacha une lame et s'ouvrit les veines.
Pendant ce temps, Alan lui dit :Je... Je... Anna j'ai réfléchis, moi aussi je t'aime. En fait, je ne t'aime pas. JE T'ADORE ANNA ! Je... Je... J'ai laissé ma copine pour toi. Anna, ton sourire me fait rêver et tes yeux me font pleurer. Il entendit un objet tomber dans l'eau. Alan défonça la porte de la salle de bain et entra
Ce qu'il vit lui brisa le cœur... Il venait de voir le corps d'Anna sans vie, immobile qui baignait dans une baignoire rouge vif... Il s'accroupit sur le bord du bain et commença à pleurer... Voilà il a perdu la fille qu'elle l'aime vraiment pour une qui n'en vaut pas la peine. :/

Les garçons, les filles, ne laissez pas les gens autour de vous souffrir de votre bonheur. Personne ne mérite de pleurer un rêve. ;)

SALAM